Mathématiques financières appliquées et approches spécifiques dans des situations complexes
Mathématiques financières appliquées
Le choix d’une approche d’évaluation dépend d’abord de la démarche sous-jacente. Cherche-t-on à fournir une valeur, ou à fixer un prix ? “Price is what you pay – Value is what you get” Warren Buffet. Et la valeur d’une entreprise n’est certainement pas la même pour toutes les parties prenantes !
Ainsi, dans une transaction, au-delà des 4 approches classiques (patrimoniale par le bilan, de marché par les multiples, potentielle par le DCF et d’opportunité par les options réelles), la perspective de l’acheteur et celle du vendeur vont se confronter.
Du point de vue de l’acheteur, quatre stratégies fréquentes :
- Le prédateur (ou chasseur de bonnes affaires) aura une approche « liquidation value » ou « distressed value » sur sa cible.
- Le spéculateur (ou financier opportuniste) préfèrera une valeur « going concern basis » ou « stand alone value ».
- Le stratège (investisseur développeur) aura pour sa part une vision « fair value including synergies » ou « replacement cost » dans un arbitrage croissance organique versus croissance externe.
- Le BA ou VC, qui aime se faire briller les yeux, mais sait être réaliste, prendra lui « les choses à l’envers ». Il partira d’une valeur de sortie en vision business model actualisée à un taux de rendement objectif sévère.
Du point de vue du vendeur, la tâche est plus difficile. “Look, don’t congratulate us when we buy a company, congratulate us when we sell it. Because any fool can overpay and buy a company” Henry Kravis. La stratégie du vendeur sera d’exploiter les réserves de valeur en fonction du contexte. Pour cela il devra considérer la phase du cycle de vie de sa pépite. Et ici, les recommandations de Aswath Damodaran sont judicieuses :
- Lancement : EV / market
- Emergence : EV / user
- Décollage : EV / sales
- Expansion : Price Earning to Growth
- Maturité : PER
- Déclin : Price to book
Enfin, dans tous les cas, acheteur et vendeur devront converger sur la prise en compte du facteur risque. Et pour éviter une guerre de position sur la composante risque dans le taux d’actualisation, la mise en œuvre de méthodes type Monte-Carlo devient la référence permettant d’intégrer une vision opérationnelle et maîtrisée de la volatilité et de l’incertitude.
Autant de sujets passionnants, sur lesquels nous aurons plaisir à échanger avec vous lors de cet atelier !
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